Elsa Chêne est metteuse en scène française, elle vit et travaille à Bruxelles.
Diplômée de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts de la scène), elle crée en 2018 Mur/Mer, performance où les corps des estivant·es ont remplacé la plage qui a disparu. Le projet gagne le 2ème prix du jury lors du Festival-Concours Danse Elargie à Paris, organisé par le Théâtre de la ville, le musée de la danse et soutenu par la Fondation Hermès. Le projet est présenté ensuite au Festival Tout Mons danse, ainsi qu’au Théâtre des abbesses et au Sadler’s Wells (Londres) en septembre et octobre 2019.
En 2020, elle monte la pièce Orphelins de Dennis Kelly. Dans un espace vide, elle travaille de manière chorégraphique sur des trajets dessinés par les interprètes et sur la répétition de gestes polysémiques. Le spectacle sera finalement repris et partagé au public au Théâtre Varia en 2022. Cette même année, elle présente le spectacle Coeur Karaoké (texte de Victor Rachet) au Manège de Mons et au Théâtre Varia, à Bruxelles.
Elle entame actuellement des recherches sur un nouveau projet, Azuma, création autour du phénomène des Love dolls, ces poupées d’amour avec lesquelles certains hommes font le choix de vivre au Japon. En parallèle de son activité de metteuse en scène, elle fait la création-lumière du spectacle Home, mis en scène par Magrit Coulon (Théâtre des Doms, Festival d’Avignon 2020) et commence un projet vidéo intitulé Stolen gestures. Son travail au sein de la compagnie BLEU PARACHUTE est soutenu par AD LIB diffusion.
DE L’INTÉRIORITÉ
“J’aime provoquer le trouble chez les spectateur·ices, pour les mettre en alerte et stimuler leur imaginaire individuel et collectif. Et ce, en collant de près les mouvements de pensée, en essayant de les matérialiser, eux qui sont si fugaces, si changeants, bien souvent invisibles. C’est ce que je vole à la littérature : non pas le respect absolu du verbe, l’adoration de la Langue sur le plateau, mais la puissance de l’intériorité, la force de l’imaginaire convoqué.”