A la suite de sa formation à l’ESACT, Ecole Supérieure d’Acteur·ices de Liège en Belgique, là où a commencé son chemin d’engagements et de «déplacements», Sophie, pour son travail de fin d’étude, rencontre le milieu psychiatrique. De cet évènement naitra sa première création Ha Tahfénéwai !, qui sera sacré meilleure découverte au prix Maeterlinck de la critique de Belgique en 2015. Elle se confronte à ce monde ainsi qu’à celui de l’art brut qui reste pour elle une source d’inspiration forte.
Elle poursuit son chemin à la rencontres de plusieurs metteuses et metteurs en scène francophones – tel qu’Alexis Julémont mais aussi néerlandophones. Sophie chemine entre les langues et travaille tant pour les adultes que pour les enfants, à l’image du travail qu’elle poursuit depuis plusieurs années avec le metteur en scène et acteur Raven Ruëll, un partenaire précieux. Son chemin ne s’arrête pas en Belgique puisque Sophie collaborera, entre autres, avec Renelde Pierlot à Luxembourg et La compagnie Vol Plané (Alexis Moati) en France. Elle travaille également avec des compagnies internationales comme la compagnie Belova – Iacobelli de Natacha Belova et Tita Iacobelli, et la compagnie Monkey Mind de Lisi Estaras pour sa nouvelle création en décembre 2024. Depuis son plus jeune âge, Sophie s’intéresse au corps dansant et c’est avec intérêt pour l’art de la danse qu’elle rencontre Les Ballets C de la B (Alain Platel) dans le cadre de différents workshops. Une collaboration entre les Ballets C de la B, Sareyyet Ramallah et A.M. Quattan Foundation mènera Sophie en Palestine, ce qui renforcera son engagement pour la cause Palestinienne.
Enfin, son intérêt pour l’art contemporain l’amène à rencontrer et à collaborer avec l’artiste plasticienne flamande Berlinde De Bruyckere.