Ces dernières années dans le milieu gay et la sexualité des HSH on a vu la combinaison de drogues et de sexe, appelée chemsex, se développer. Même si ce type de sexualité n’est pas récent, il s’améliore grâce à l’utilisation de nouvelles applications de rencontre. Quel est l’ impact sur les travailleurs du sexe masculins ?
A partir d’une recherche universitaire initiée par Stéphane Boyer en 2017, lui-même travailleur du sexe et pratiquant du chemsex, cet atelier est un espace ouvert d’échanges, de partages d’expériences et d’outils, de stratégies et de pratiques sûres développées par la communauté elle-même.
*Les travailleurs du sexe masculin : toutes les personnes qui travaillent et s’identifient comme des hommes dans l’industrie du sexe masculin
**Chemsex : consommation de drogues (légales et/ou illégales) dans le cadre de rapports sexuels dans le but d’améliorer les performances sexuelles et de planer pendant les rapports sexuels – volonté d’avoir des rapports sexuels défoncés/high
Bio Stéphane Boyer
Stéphane Boyer est travailleur du sexe depuis 2011, spécialisé dans le BDSM depuis 2014 : shibari, torture, aiguilles ou autres pratiques de modification corporelle. Il s’est d’abord impliqué dans STRASS en France avant de lancer UTSOPI en Belgique en 2015 avec un couple de travailleurs du sexe et d’obtenir la dépénalisation du travail du sexe en Belgique. Enfin, Stéphane Boyer est un performeur, partageant avec son art son propre parcours à travers le BDSM, le travail du sexe, les modifications corporelles et la classe ouvrière. Travaillant désormais à son compte et étudiant en droit, Stéphane Boyer continue de développer des activités artistiques, de plaidoyer et de recherche afin d’amplifier les voix et les droits des travailleurs du sexe.