22.09.24
11h30 | JARDIN DE LA MAISON DES ARTS 16h | Halles de Schaerbeek
Pour son édition 2024, le Poetik Bazar s’invite au Garage29 pour se faire se rencontrer chorégraphie et poésie. Ce cocktail explosif sera présenté par Sophie Melis et Catherine Barsics.
20, 21, 22 septembre 2024 aux Halles de Schaerbeek.
C’est le seul et unique marché de la poésie de Bruxelles. Vous y retrouvez des éditeurices de poésie de Belgique, France, Suisse, des Pays-Bas et du Québec. Des objets poétiques en tous genres, du livre à la revue en passant par la micro-édition et l’illustration.
Aussi, durant trois jours, une programmation en journée comme en soirée, riche et diversifiée : performances, rencontres, lectures, ateliers, dédicaces, activités en extérieur et des événements pour vous faire (re)découvrir la vitalité de la scène poétique contemporaine.
De manière générale, Sophie s’intéresse à la danse sociale, celle qui rassemble et qui élève. Elle nourrit une passion pour les collaborations en tous genre, une ambition raisonnable de réduction du temps de travail pour tous·tes et un rêve de rendre la vie plus douce grâce à la performance. L’improvisation a une place centrale dans sa pratique de la danse.
Dans son projet What happened to social dancing, elle se penche sur la question d’une chorégraphie sociale : quelles sont les normes qui forment nos espaces de sociabilité festive? Quels sont les codes, les courants et les contextes sociaux qui les accompagnent ? En prenant les danses traditionnelles wallonnes comme point de départ, l’artiste tente d’établir une généalogie et de reconnaître, malgré l’évolution des technologies et des normes, l’influence de cet héritage culturel sur notre culture festive contemporaine.
Catherine est poétesse et performeuse. Son premier livre, Disparue (l’Arbre à Paroles, collection iF) est une enquête poétique inspirée d’un fait réel (finaliste aux Prix CoPo et CoPo des Lycéens 2021, au Prix Marcel Thiry 2021, au Prix triennal de poésie en langue française de la FWB 2023). À travers ses performances, elle creuse toujours davantage les sillons d’un ancrage transdisciplinaire : sa poésie s’entremêle étroitement à la musique (N E I G E, avec le batteur Tom Malmendier ; FŒHN avec la violoncelliste Hanna Kölbel), la danse (avec le collectif Ublik) ou prend la forme d’interventions dans des expositions d’art plastique, dans une perspective de résonance (autour des œuvres d’Adrien Tirtiaux ou de Werner Moron à la New Space, de Tanja Mosblech et Térèse Dehin à OYOU). Elle traque avant tout la justesse dans l’instantanéité.