Tumbleweed est une jeune compagnie de danse basée à Bruxelles, fondée en 2017 par Angela Rabaglio, chorégraphe et danseuse suisse, et Micaël Florentz, chorégraphe, danseur et musicien français. Initiée en 2014, leur collaboration est avant tout le fruit d’une rencontre, celle de deux parcours artistiques très différents.
D’origine suisse et installée à Bruxelles, Angela Rabaglio étudie la danse à l’Amsterdam Hoogeschhool voor de Kunsten (de Theaterschool; MTD). Elle en sort en 2013 et compose directement sa première pièce solo, « Wind-up birds and polaroids » pour laquelle elle obtient le prix de l’encouragement au Festival ‘Barnes Crossing Solo Duo’ à Cologne ainsi que le prix du public au ‘SzoloDuo Festival’ à Budapest. Depuis 2014, elle danse avec la compagnie Alias à Genève (Guilherme Botelho) et plus récemment aussi avec la compagnie Autre MiNa à Montpellier (Mita Fedotenko). Elle a également travaillé et collaboré avec Itamar Serussi, Chris de Feyter, Ingrid Berger Myhre, Tanzplan Ost (LaborGras et PearsonWidrig dancetheater) et participé à de nombreuses performances d‘improvisation avec le collectif Bloom (musique jazz expérimental) et le musicien Suisse Simon Berz (‘Monstergroove’). Elle a aussi été initiatrice d’une plateforme d’improvisation nommée Imperf.Act à Bruxelles et enseigne occasionnellement à des enfants et des professionnels.
Micaël Florentz est un artiste freelance d’origine française né à Besançon en 1988 et basé à Bruxelles (BE) depuis 2011. Ses dix dernières années, il se consacre principalement à la composition musicale sous deux pseudonymes : Bielka et Blaukraut. Il à notamment collaboré avec l’artiste Judith Juillerat (FR).
En 2014, il est amené à la danse de manière spontané par la chorégraphe et danseuse suisse Angela Rabaglio. Dés lors, il se plonge dans une intense recherche physique et développe sa technique en autonomie mais également grâce à des workshops (Rakesh Sukesh, Meytal Blanaru, Edivaldo Ernesto, Lucas Pablo Condro, Angela Rabaglio) et à un intensif d’art martial (Kalaripayat, Kerala, Inde).
À travers un dialogue constant, inspiré par leurs voyages, par la science, la nature et la philosophie, par une curiosité physique, technique et artistique permanente, ils ont composé leur propre compréhension du mouvement, du corps et de son langage. Ensemble, ils démarrent une nouvelle recherche sur le mouvement perpétuel et les principes de l’évolution. L’objectif principal étant de créer un motif chorégraphique répétitif qui évoque un déplacement sur une longue distance, et dans lequel s’alternent et se combinent leurs deux corps, le cercle s’impose en tant que forme fondamentale de ce qui devient la première création de la compagnie, « The Gyre ».
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