8>9/10/2022
Comment faire un lien entre le shibari et la danse ? À quoi ressemble la danse qui émerge de cette pratique et quels en sont leurs résidus ? Comment intervenir dans la construction d’une architecture entre corps et cordes ?
Dans ce workshop, l’art des cordes japonaises est mis en relation avec la danse, l’architecture et le corps (individuel). Nous allons explorer la matérialité de la corde, la mémoire du corps et l’écriture chorégraphique. Sur ces trois axes, les participant.e.s pourront travailler individuellement et en groupe, le travail sera basé sur l’observation, l’essai et l’écriture.
Avant d’envisager l’attache, il sera nécessaire d’aborder les notions de consentement, d’écoute et de soin, aussi bien envers l’autre qu’envers soi-même. Nous appréhenderons ensuite les bases techniques de l’encordage qui, à travers l’expérimentation, nous donneront des pistes de réflexions à propos de la tension, de la mémoire corporelle ou visuelle ou encore de l’improvisation. Petit à petit, nous pourrons envisager les possibilités de générer des mouvements, une danse, à travers l’expérience physique et sensible du shibari. Notre objectif final sera de composer, construire, une courte partition qui retracera l’expérience vécue durant ces deux jours de recherche.
L’atelier est ouvert aux personnes ayant une expérience de la danse. Certains exercices nécessiteront un contact physique avec d’autres personnes.
15 participants maximum, ouvert à tous les âges.
• Prix: 100€
• Dates: 8 et 9 octobre, de 11h à 17h
• Envoyez votre demande d’inscription à : contact@garage29-offestival.be
Brenda Boote Bidal –
Brenda, danseuse et chorégraphe argentine, a commencé ses études de danse et de composition chorégraphique à l’université de Buenos Aires. En 2020, elle a entamé le certificat Master en danse et pratiques chorégraphiques proposé par Charleroi Danse en collaboration avec La Cambre et l’INSAS à Bruxelles, en Belgique. Son travail est développé autant en France qu’en Belgique en tante que danseuse et chorégraphe. Elle crée actuellement son projet de danse solo, HANA, en partenariat avec Charleroi Danse et le Centre National de danse, à Pantin, Paris. La combinaison des arts, le corps comme résistance et l’interdisciplinarité avec la théorie féministe sont des thèmes qui l’intéressent en tant qu’artiste de la scène.
Juliette Buffard –
Depuis six ans, Juliette pratique le shibari. D’abord modèle, son envie d’attacher apparaît rapidement comme le besoin de retranscrire les sensations et émotions qu’elle a ressenties elle-même dans les cordes. Proche de l’aïkido et de la danse contact, elle place le corps au centre de ses réflexions, un vecteur de transmission. Juliette a suivi l’enseignement de nombreux.ses professeur.e.s de shibari qui ont tous.tes contribué.e.s à lui enseigner diverses visions et techniques des cordes. De ces expériences, elle déploie une pratique du shibari basée sur l’improvisation, le chaos construit mais aussi, avant tout, le questionnement autour de ce qui se produit entre deux individus dans cette rencontre entre intimité, corps et cordes.