Resistant bodies, immunosuppressed bodies, hard-bodies, emancipated bodies, bodies in transition, POV bodies, silicone bodies, GIN 24/25 experience the rough side of beauty and the smooth side of Like. Last season they were tigers on the edge of a garbage truck, this season they explode with vulnerability like blown soap bubbles.
Et on s’installe dans des écosystèmes de mousse (Noon Collective). On donne le bain aux love dolls (Elsa Chêne). On savonne la culture pop avec de l’apocalypse queer (Alban Ovanessian). On strip/stream l’intimité de l’artiste sous pression (Amine Mazhoud). On chante l’oratorio post-internet sous la douche des métamorphoses d’Ovide (Gérald Arev Kurdian). On noie les normes de la masculinité dans des baignoires de caricatures (Suzie Babin). On se gargarise d’un bouche à bouche hip-hop jusqu’à la pomme d’Adam rendue mutique sur la question du lesbianisme (Justine Theizen). On s’envole comme l’écume de mer sur des kilomètres de gestes incontrôlés (Sarah Gérodes). On crie avec le groove des oiseaux (Amina Abouelghar). On s’éclabousse de thérapies effervescentes (Sophie Warnant). On dip au point où ça brule (Johanna Robyn). On imprime l’héritage qu’on n’a pas choisi (Alphonse Eklou Uwantege) et l’injonction à la résilience (Olivia Stainier) dans la buée de la vitre, un soir d’amour.