Comment rendre un mouvement d’une banale simplicité plus intéressant ? Une marche, une course ou encore une action répétitive comme tourner sur soi-même peuvent être sublimées, amplifiées ou encore limitées et contraintes par un costume. Ce nouveau projet chorégraphique que je partage sur scène avec la danseuse Pascale Gigon, porte une attention particulière au costume et à la création textile. C’est par ce biais que nous tenterons de créer des images plastiques qui évoquent à la fois la force de la nature et de l’artificialité de nos modes de vie.

A partir de couleurs éclatantes, des mouvements généreux et beaucoup d’auto- dérision, nous parlerons d’écologie. Nous dénoncerons avec humour nos propres faiblesses et paradoxes permanents. Sans être donneuses de leçons, nous espérons créer un dialogue enrichissant avec le spectateur.rice. Par le biais d’une voix off et d’adresses directes aux spectateur.rice.s, nous aborderons notre rapport intime à l’écologie, baigné de conflits internes parfois en décalage avec nos postures publiques. Nous parlerons de la culpabilité et de l’angoisse que l’on peut avoir face à ce qui nous attend et notamment des événements climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou la montée des eaux. A travers différentes figures, récits et images, nous souhaitons questionner le spectateur.rice avec nous et peut-être surpasser le fatalisme qui nous englue dans l’inaction et le remplacer par un optimisme collectif.


ÉQUIPE ARTISTIQUE:

Louise Baduel, chorégraphe, interprète
Pascale Gigon, interprète
Sébastien Fayard, auteur texte
Leslie Ferré, création costume
Marc Mélia, musicien
Meri Ekola, créatrice lumière
Donatien de le Court, scénographe
Stéphanie Barboteau, Bloom Project, développement et diffusion

PARTENAIRES:

Les Brigittines, Centre d’Art Contemporain du Mouvement
Le Grand Studio
Le 140
Materiais Diversos (Lisbonne)
La Serre (Montréal)
Le Delta (Namur)
Garage 29 : GIN 23/24

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