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Le projet d’Alexandra et Winston se structure autour de l’exploration de deux voies de recherche.

Une recherche sur la taille, où seront questionnées les relations physiques liées à la différence de longueur et de poids des danseurs impliqués, pour tenter de comprendre comment l’anatomie d’un corps spécifique affecte le résultat de la recherche. En appliquant des limites, il s’agira de découvrir une capacité d’organisation et d’adaptation, ainsi que des démonstrations virtuoses de capacités physiques présentées d’une manière inhabituelle.

Une recherche sur le temps, avec l’idée d’inverser celui-ci, pour développer un matériel qui sera ensuite rétrogradé, chose inhabituelle lorsqu’on l’applique au langage acrobatique. Une interrogation sur l’importance du temps et de la synchronisation, sur l’étrange différence entre le normal et l’anormal en termes d’incarnation physique, pouvant créer une expérience visuelle intrigante et inhabituelle pour l’observateur. Créer une possibilité de communiquer et de créer des compositions physiques à la fois belles et inhabituelles et, en retour, aider à raconter une histoire plus profonde sur ce qui est physiquement possible et peut-être impossible du point de vue d’un être humain et de ses limites physiques.

La résidence se structurera en plusieurs microphases de recherche, concentré sur un scénario de mouvement particulier couplé à une restriction physique.

 


Ⓒ Samuel Baxter

 

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