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DIRECTION : SABINA SCARLAT
INTERPRETATION : SABINA SCARLAT & CHLOE BEILLEVAIRE / IRENE RUSSOLILLO
SCENOGRAPHIE : DAMIAN & KILIAN VAN DER VELDEN
MUSIQUE : GIOVANNI DI DOMENICO 
LUMIERES : REMY URBAIN
REGARDS EXTERIEURS  : LISI ESTARAS, NICANOR DE ELIA

PRODUCTION : GARAGE29 

CO-PRODUCTIONS : LA BALSAMINE (BE), LES HALLES DE SCHAERBEEK (BE)

AVEC LE SOUTIEN DE LA FEDERATION WALLONIE-BRUXELLES

PREMIERE :
14>17/03/17 THéÂTRE DE LA BALSAMINE (BE)

DATES :
30/06&01/07/17 DANSAND FESTIVAL (BE),
05/06/18 ATELIER FESTIVAL (RO),
07/06/18 BABEL FAST FESTIVAL (RO),
15>24/06/18 OEROL FESTIVAL (NL),
06/07/19 NEW BALTIC DANCE FESTIVAL (LT),
11/2019 ALTOFEST (IT)

UNIFORME met en scène la nécessité de détruire avant celle de conserver ou de construire à nouveau. Dans un crescendo musical monocorde, deux femmes, aux rapports de similitude, orchestrent la démolition d’un décor sculpté dans le sable. Leurs mouvements répétés, insistant sur la brisure et l’effondrement, opèrent une érosion lente mais certaine qui transfigure le paysage le réduisant à néant. La gratuité et le non-sens qui se dégagent à première vue de cette répétition infernale insistent sur la place de la destruction dans le cycle de la vie. UNIFORME figure un monde dont les habitantes font le choix actif et répété de devenir les actrices d’une corrosion naturelle et nécessaire. Ni victimes ni bourreaux d’un environnement qu’elles façonnent indéfiniment, elles y renouvellent sans concession leur plaisir de créer et d’articuler leur identité dans un monde éphémère, fragile et empreint de perte.

Alors qu’il résulte d’un long processus de destruction naturelle, invisible à l’échelle humaine, le sable est un matériau de construction. UNIFORME exploite ses deux versants simultanément, le modelant et remodelant en une multiplication du même pattern, à l’image d’un monde de la mondialisation, réduit à une parcelle de terrain, un village global.

 

“Ce corps-à-corps dans le sable est d’une force magistrale et d’une esthétique implacable, réglée au cordeau. Ne serait-ce que pour le plaisir des yeux, Uniforme vaut largement le déplacement.”
Didier Blécard, LʼEcho, Brussels 2017
“La diversité du monde est mise en danger par un besoin d’annihilation des particularités. C’est ce que représentent ces deux femmes, un système qui s’enraye dans sa recherche d’uniformité, un grain de sable dans l’engrenage de la justice humaine. De l’uniformité naît le chaos et du chaos vient une nouvelle naissance”
Flora Eveno, RTBF Culture, Brussels 2017
La passion et le langage visuel dansant utilisés par le duo sont certainement fascinants à regarder. Il y a quelque chose du mythe de Sisyphe. C’est aussi le contenu d’Uniforme : l’accompli sera détruit, après quoi il sera re-construit encore et encore. En d’autres termes, l’insensé dans toute chose. De ce point de vue, cette performance atteint hautement son objectif.
Kester Freriks, Theaterkrant, Holland 2018

 

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